mardi 31 mars 2015

Fruit de la résidence :
un livre méditatif et poétique, au fil des heures ...
technique à la japonaise, couleurs à l'eau, impression manuelle au baren sur papier artisanal thaïlandais.
Reliure à la japonaise.



Pièces de bois découpées, tampons caoutchouc gravés à la main.










Tout d'abord, l'artiste en situation,












puis le livre















lundi 30 mars 2015



En examinant attentivement les photos aériennes du site de ma résidence, j'ai découvert une baleine et son baleineau échoués au pied des montagnes.
L'axe de ma vue entre ces deux points rouges : à gauche, la maison, sur les contreforts de la montagne, à droite, le temple, dans la plaine avec le reste de l'agglomération.
Entre les deux, la rizière qui fut mon terrain d'exploration du mois, et la petite rizière en bas à gauche, reliée par la route comme par un cordon ombilical, qui tente de se glisser dans la montagne, 6 à 7m en contrebas du site principal.
Bien curieusement, cet espace, perpétuellement et très soigneusement arrosé et gorgé d'eau, abrite mon poisson, porteur de la récolte à venir.
Quelle merveille !

détail de cette même vue : la baleine et son baleineau.


dimanche 29 mars 2015

Dernier matin du départ


Shukit, moi, Sombat, et Rumpad,
c'est Aek, l'architecte, qui tient l'appareil ...
Grande expédition dans les montagnes environnantes.
Les sommets culminent à 1500 m d'altitude.
Forêts et vallées d'altitude avec des cultures verdoyantes, nous sommes en pleine période de récolte des fraises.
Des hameaux parsemés, une route qui vire brutalement du macadam tout frais, à la piste ardue, et inversement !
L'impression de monter en permanence, encore et toujours,
Des pans entiers de forêt qui brûlent sous le soleil implacable,
sans apparemment susciter la frayeur ...







































Nous filons au nord sans relâche dans l'espoir de boucler la boucle, très proche de la frontière birmane, pour finir par nous heurter aux engins creusant la montagne.
Pas d'espoir de passage, nous rebroussons chemin.


On arrive vers la fin ...

Nous descendons au sud de Chiang Mai, une très grande foire hebdomadaire, à la recherche des outils de sculpteur.
On retrouve les coqs de combat,










Gouges, et manches ...
on fait les comptes





dimanche 8 mars 2015


 Nous terminons la journée par la visite de la ville de Lamphun,
et une très belle maison chinoise transformée en musée.





Je reprends ma chronique quelques jours après mon retour.
Camille m'ayant rejoint, nous partons en moto à la rencontre des artisans du bois, à une vingtaine de km au sud de Chiang Mai.
Des familles entieres vivent et travaillent ici.
Les lieux d'exposition sont disposés le long de la route, les ateliers en arrière-plan, les materiaux, en exterieur.Nous trouvons les hommes en grande activité lavage de coqs, ces fameux coqs de combat.
Les volailles se laissent savonner en toute confiance.




Les femmes par contre sont au boulot, mais l'ambiance est détendue.
On est en plein air, souvent assis par terre, ça papote et ça rigole.

L'essentiel des oeuvres, ce sont des éléphants, et on peut dire qu'elles sont expertes des éléphants dans toutes les positions.
Les sculptures sont fréquemment teintées de noir, les défenses blanches étant rajoutées par la suite.





 La teinture


 Les outils
 Les hommes s'occupent du dégrossissage.
On voit ici une figure de Ganesh sommairement dégrossie sur un tronc.
1- Une esquisse papier est collée sur le tronc, permettant de respecter les p^roportions.
2- La sculpture en trois dimensions. Les traits d'esquisse au crayon sont bien visibles.



 Les outils des hommes sont plus massifs,
et les coqs sont sous cloche.





 Des travaux d'une étonnante dextérité, avec fréquemment plusieurs niveaux de gravure !


Les matériaux en attente à l'exterieur.
Le bois étant maintenant un élément rare et précieux, les matériaux utilisés proviennent de toute sorte de récupération, poteaux et poutres.
Ils sont parfois assez attaqués en surface, mais se montrent d'une étonnante et insoupconnable densité en profondeur.

 Camille fait affaire, en thaï, pour ses projets de bâtisseur.
Ce sont les femmes qui tiennent la boutique !