lundi 23 février 2015

Rencontré sur la route ce matin ce magnifique spécimen, écrasé il est vrai.


Hier
soir, il y a eu un feu en forêt à proximité, à l'heure où le vent souffle très violemment (comme chaque soir, à la nuit tombée, entre 19h et 22h).

Sombat a dû être prévenu par des voisins.
Nous sommes grimpés en toiture pour visualiser la situation.

Puis, le téléphone a fonctionné à plein, créant un branle-bas de combat du voisinage, et l'arrivée en force de toute l'équipe de Monfai.
Crissements de voitures, ordres brefs, lampes torches, conciliabules, allées et venues pour accéder au belvédère de toiture, l'excitation était palpable.

Vers 23h tout s'est enfin calmé, sans que j'ai trop suivi l'évolution des choses, et la nuit a repris son cours paisible.
 

Quelques dessins récents















Mon domicile, en toute simplicité ...





dimanche 22 février 2015

De nouveau, le sunday market.
Je ne m'en lasse pas.


 Cette dame a beaucoup de succès auprès des jeunes. Elle prépare des boissons comme une magicienne, avec tout un tas de bocaux de poudres colorées, des liquides de couleurs flamboyantes, du lait concentré, de la glace pilée, etc...
Je me suis contentée d'un coca glacé, c'est pourtant pas l'envie qui me manquait !


La vendeuse de friandises






La bouchère
 La famille en moto


Passage éclair à Monfai ce samedi soir pour une vidéo performance.

Puis, sur le chemin du retour, à mon grand étonnement, sur le terrain de l'école des petits, un ... tournoi de boules !
Et comme on peut le voir, c'est du sérieux, au moins six ou huit compétitions côte à côte.
Autant faire attention par où on passe, les boules jaillissent de toute part.

 C'est fait dans la plus pure tradition française, les joueurs ont leur petit chiffon, le fil à aimant pour rattraper les boules, et le cm pour s'assurer des distances !
ça discute ferme, et c'est au poil !


 les coupes

Sur le côté, buvettes, grillades, et sono
dans un coin plus retiré, à la lueur des bougies, des jeux d'argent, mais bon, on m'a regardé d'un drôle d'air...











Ce matin, en passant sur la route, je vois un attroupement dans un monument situé contre le temple, que je n'étais pas parvenue à identifier jusqu'à présent.


Je m'approche donc, et je comprend.
C'est un crématoire.
La cérémonie a dû avoir lieu hier, j'ai effectivement entendu des chants, la crémation s'est faite durant la nuit.
La famille, munie de pinces, fouille la cendre pour récupérer les minuscules morceaux d'os restant.








Un homme tenant une urne en terre cuite les récupère.
 Puis on repousse le wagonnet cercueil, sur roulettes, dans le crématoire.

 On donne un dernier coup de balai pour que ce soit bien propre, et c'est prêt pour le suivant.

Je pense que la cérémonie proprement dite s'est déroulée ici,
on y installe un petit autel provisoire avec l'urne au centre.

jeudi 19 février 2015

Bon, voilà un moment que j'ai délaissé l'exterieur.
Pas moyen d'y travailler, un léger souffle d'air permanent et tous mes papiers s'envolent, sans parler des couleurs qui sèchent !

j'ai donc investi le salon mitoyen de ma chambre, et installé en l'absence de Shukit tout mon foutrac au sol.
Chaleur et brise sont toujours là, mais moindres.
Il n'empêche, je m'arrache les cheveux, me demandant si rien de bon va sortir de tout ça.
La table branlante s'est cassé la figure.
J'attends le courant pour faire mes découpes : "safety first"assène Sombat.

Pour le moment, je travaille au son de la batterie.
Un musicien de Montréal vient faire des réglages avec son groupe pour la performance de samedi à Monfai, et Sombat m'a prévenu qu'il organise ce soir une "party".
J'y suis conviée, puisqu'il me nourrit le soir.
Guitare au programme, harmonica aussi, j'espère qu'ils resteront sobres !


 Des pièces découpées, comme toujours, et des premiers plans gravés en bonne et due forme.
Encore assez balbutiant.

mercredi 18 février 2015

Au hasard de mes pérégrinations, je suis tombée cet après-midi sur un temple.
Site magnifique, en hauteur, cerné de montagnes, et parfaitement isolé.
Impossible de se faire une idée si c'est le facteur cheval local, ou un réel lieu de culte. ça en a bien l'air pourtant, toute cette iconographie est bien étrange, et en tout cas parfaitement rigolote.










 J'ai malheureusement dû filer à toutes jambes devant une horde de chiens.
Pas un humain à l'horizon, alors ...
















Sur le chemin du retour ...
En fait, je m'étais introduite dans le fond de vallée, légèrement en surplomb de mon site.



On croirait presque un chalet suisse












On reconnait au loin mon champignon atomique qui me sert de point de repère









Cultures par plans successifs étagés.












les abribus locaux ?